Mardi 29 Janvier 2008
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Mardi 29 Janvier 2008
Le trader charge sa hiérarchie
M. Kerviel a été interrogé le week-end dernier par des policiers de la brigade financière chargés de l'enquête préliminaire du parquet de Paris.
«Je ne peux croire que ma hiérarchie n'avait pas conscience des montants que j'engageais, il est impossible de générer de tels profits avec de petites positions», a déclaré le trader aux policiers, selon des extraits de son procès-verbal d'audition publiés par le site.
«Ce qui m'amène à dire que lorsque je suis en positif, ma hiérarchie ferme les yeux sur les modalités et les volumes engagés. Au quotidien, au titre d'une activité normale avec des engagements normaux, un trader ne peut générer autant de cash», a-t-il ajouté, des propos confirmés de source judiciaire.
«Je reste persuadé qu'ils étaient au courant de mes positions», a-t-il poursuivi, assurant que «plusieurs alertes» étaient parvenues à ses supérieurs.
Le Canard enchaîné à paraître mercredi rapporte qu'à l'été 2005, sans couvrir ses positions, Kerviel avait réalisé une plus-value de 500.000 euros en pariant à la baisse à la bourse de Londres, juste avant les attentats dans la capitale britannique.
«Tu as eu de la chance. Ce coup-ci, tu as gagné, la prochaine fois tu pourrais perdre. On ne peut pas travailler comme ça», lui aurait alors dit sa hiérarchie, a relaté le trader aux policiers. La banque aurait, selon l'hebdomadaire, tout de même empoché ce bénéfice.
Le moral des ménages au plus bas
L'humeur des ménages, en ce mois de janvier, est, selon l'Insee qui a publié ce matin de nouveaux éléments, aussi grise et froide que le temps.
C'est une chanson que les statistiques viennent chaque mois seriner à nos oreilles : les Français n'ont plus le moral.
L'indice de confiance des ménages, que publie ce matin l'Institut national de la statistique (Insee) baisse de quatre points, s'établissant à -34 contre -30 en décembre. Depuis juin, cet indicateur s'est effondré de 21 points.
Moins 12 points pour les «perspectives d'évolution du niveau de vie en France» en un mois, des chutes en cascade, un peu moindres, sur l'évolution du niveau de vie, la situation financière future, les perspectives d'avenir... Autour des couplets sur la situation économique du pays dégradée, c'est toujours le même refrain nostalgique sur le pouvoir d'achat.
«L'opportunité de faire des achats importants» atteint son plus bas niveau depuis... cinq ans. Du coup, le seul indicateur à rester à un niveau élevé est celui de l'opportunité -voire la nécessité pour les gens interrogés- d'épargner.
Des données à mettre en relation avec le sondage, révélé hier par l'institut TNS Sofres pour l'association "Lire la politique", qui estimait que 57% des Français accusent l'euro d'être le premier responsable de l'érosion du pouvoir d'achat.
M. Kerviel a été interrogé le week-end dernier par des policiers de la brigade financière chargés de l'enquête préliminaire du parquet de Paris.
«Je ne peux croire que ma hiérarchie n'avait pas conscience des montants que j'engageais, il est impossible de générer de tels profits avec de petites positions», a déclaré le trader aux policiers, selon des extraits de son procès-verbal d'audition publiés par le site.
«Ce qui m'amène à dire que lorsque je suis en positif, ma hiérarchie ferme les yeux sur les modalités et les volumes engagés. Au quotidien, au titre d'une activité normale avec des engagements normaux, un trader ne peut générer autant de cash», a-t-il ajouté, des propos confirmés de source judiciaire.
«Je reste persuadé qu'ils étaient au courant de mes positions», a-t-il poursuivi, assurant que «plusieurs alertes» étaient parvenues à ses supérieurs.
Le Canard enchaîné à paraître mercredi rapporte qu'à l'été 2005, sans couvrir ses positions, Kerviel avait réalisé une plus-value de 500.000 euros en pariant à la baisse à la bourse de Londres, juste avant les attentats dans la capitale britannique.
«Tu as eu de la chance. Ce coup-ci, tu as gagné, la prochaine fois tu pourrais perdre. On ne peut pas travailler comme ça», lui aurait alors dit sa hiérarchie, a relaté le trader aux policiers. La banque aurait, selon l'hebdomadaire, tout de même empoché ce bénéfice.
Le moral des ménages au plus bas
L'humeur des ménages, en ce mois de janvier, est, selon l'Insee qui a publié ce matin de nouveaux éléments, aussi grise et froide que le temps.
C'est une chanson que les statistiques viennent chaque mois seriner à nos oreilles : les Français n'ont plus le moral.
L'indice de confiance des ménages, que publie ce matin l'Institut national de la statistique (Insee) baisse de quatre points, s'établissant à -34 contre -30 en décembre. Depuis juin, cet indicateur s'est effondré de 21 points.
Moins 12 points pour les «perspectives d'évolution du niveau de vie en France» en un mois, des chutes en cascade, un peu moindres, sur l'évolution du niveau de vie, la situation financière future, les perspectives d'avenir... Autour des couplets sur la situation économique du pays dégradée, c'est toujours le même refrain nostalgique sur le pouvoir d'achat.
«L'opportunité de faire des achats importants» atteint son plus bas niveau depuis... cinq ans. Du coup, le seul indicateur à rester à un niveau élevé est celui de l'opportunité -voire la nécessité pour les gens interrogés- d'épargner.
Des données à mettre en relation avec le sondage, révélé hier par l'institut TNS Sofres pour l'association "Lire la politique", qui estimait que 57% des Français accusent l'euro d'être le premier responsable de l'érosion du pouvoir d'achat.
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